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Santé

Sentiment de culpabilité, définition, inconscient, sans raison et après une cuite

Le sentiment de culpabilité est ressenti lorsque l’on pense avoir accompli (ou souhaité) une action qui a provoqué de la souffrance ou une blessure physique à une autre personne.

Le sentiment de culpabilité peut sembler être un bon moyen de convaincre quelqu’un de faire quelque chose, à cause du sens du devoir. Toutefois, le sentiment de culpabilité n’est pas une bonne motivation.

Le sentiment de culpabilité est une émotion. Dans le schéma général des émotions, il appartient à la catégorie générale des états d’esprit négatifs. Il s’agit d’un des états émotifs « tristes », comme :

  • La solitude,
  • La douleur
  • L’agonie.

La dépression peut provoquer un sentiment de culpabilité.

Parmi les symptômes du sentiment de culpabilité, il y a :

  • La faiblesse,
  • Le désespoir,
  • La honte,
  • L’incapacité.

Dans les cas les plus graves, le sentiment de culpabilité peut détruire moralement les personnes.
Comme pour d’autres émotions, on ne connaît pas l’origine du sentiment de culpabilité.

Freud était l’expert en ce qui concerne le sentiment de culpabilité, mais il n’avait alors pas de position dominante. Selon le point de vue traditionnel Freudien, ce sentiment se cache derrière l’apparence du comportement de l’individu. La théorie psychodynamique de Freud affirme que les individus construisent des mécanismes de défense pour se protéger des sentiments de culpabilité qu’ils pourraient ressentir s’ils savaient réellement dans quelle mesure leurs désirs sont terribles.

Freud associe particulièrement le sentiment de culpabilité et l’anxiété à la phase d’Œdipienne du développement psychosexuel.

Il pense que les enfants désirent faire l’amour avec le parent du sexe opposé.

Finalement, ces désirs se transforment en attirance sexuelle pour les autres enfant de leur âge.

Le disciple de Freud, Erik Erikson, avait une opinion plutôt basse de l’importance que Freud donnait à la sexualité, comme si cela était la seule cause de développement. Par conséquent, il n’était pas d’accord avec la définition de sentiment de culpabilité de Freud. Erikson affirme que le sentiment de culpabilité se développe pour la première fois entre 3 et 5 ans et qu’il est le résultat d’une période appellé « initiative contre sentiment de culpabilité ». Les enfants développent un fort sentiment de culpabilité à cet âge, en opposition au sentiment de la gaieté.

Par conséquent, quand ils grandissent, ils peuvent devenir des adultes excessivement renfermés et introvertis, en ayant toujours peur de faire quelque chose qui provoque un sentiment de culpabilité.

                                        Causes du sentiment de culpabilité

Bien que le sentiment de culpabilité puisse se développer de plusieurs manières, on peut identifier cinq causes de base.

Première cause : le sentiment de culpabilité à cause de quelque chose que l’on a fait

La raison la plus évidente du sentiment de culpabilité est une mauvaise action.
Ce type de culpabilité peut blesser les autres, comme une douleur physique ou psychologique.

Un individu peut également se sentir coupable parce qu’il a trahi sa propre morale ou son étique, par exemple en trichant, en mentant ou en volant.
Le sentiment de culpabilité pour son propre comportement peut se développer même après avoir fait quelque chose qu’on s’était juré de ne pas faire (comme le sentiment de culpabilité après avoir été ivre ou après avoir mangé).

Il est juste que l’individu se sente coupable après avoir fait quelque chose de mal. Le sentiment de culpabilité à cause d’une action qui mérite des remords est normal ; si la personne ne se sent pas coupable, cela peut être un signe de psychopathie. Les problèmes se produisent lorsqu’on réfléchit sur sa culpabilité.

Une action effectuée ne peut pas être modifiée, même si on le souhaite profondément.

Un sentiment de culpabilité peut parfois se développer parce qu’on s’est séparé de son ex (ou à cause de la séparation avec le conjoint). Quand une personne prend une décision aussi drastique, il y a cependant une raison. Il est donc préférable de penser que cette décision est la plus juste.

Comment surmonter le sentiment de culpabilité à cause de quelque chose que l’on a fait ?
Il faut accepter ce qui s’est passé et s’excuser auprès de la personne blessée. Afin de sauver la relation amoureuse, une personne qui a été infidèle doit comprendre comment éviter de commettre la même faute à l’avenir.

Lorsqu’un individu a violé les règles et les conventions (par exemple tromper sa fiancée avec une amante), il faut éviter de s’éloigner ; au contraire, il doit chercher le soutient des autres afin de surmonter son besoin de tromper sa compagne.

Enfin à cause de nos tendances naturelles égocentriques, on pense que les autres donnent beaucoup plus d’importance à nos pensées et à nos actions plutôt qu’à ce qu’ils font eux-mêmes.
Un individu peut se tourmenter à cause du sentiment de culpabilité après un comportement qu’il a eu, comme après avoir insulté un ami sans en avoir eu l’intention, bien que l’ami se vexe difficilement.

Deuxième cause : le sentiment de culpabilité en raison de quelque chose que l’on n’a pas fait, mais que l’on veut faire

Dans ce cas, l’individu pense :

  • Commettre un acte qui s’éloigne de sa moralité,
  • Faire quelque chose de malhonnête, d’infidèle ou d’illégal.

Une personne peut désirer mentalement une personne différente du conjoint ou du compagnon. Ce type de sentiment de culpabilité est difficile à gérer. Il est vrai que l’individu n’a en réalité pas commis l’acte et garde son intégrité morale.

Toutefois, la seule pensée d’un acte qui viole les règles peut provoquer un sentiment de culpabilité comme si on l’avait commis.

Si l’individu est en train de combattre ce type de pensées interdites et de tabous, il peut tomber dans le vieux mécanisme de défense freudienne de la répression (par lequel il arrête les désirs interdits) ou de la négociation (par lequel il ne l’admet pas).
Toutefois, cela n’apporte pas de résultats satisfaisants, car en cherchant à se défendre de ses sentiments, la personne peut alors se comporter d’une manière qui va renforcer son sentiment de culpabilité.

Une approche appelée thérapie de l’acceptation et de l’engagement (ACT) fournit des indications sur la manière d’affronter ce type de culpabilité. Il est possible de reconnaître avoir ces pensées illicites, les accepter comme faisant partie de soi-même et s’engager à changer son comportement.

Au lieu de cacher ses pensées derrière les apparences, on peut les accepter et travailler pour les réduire.

Troisième cause : le sentiment de culpabilité à cause de quelque chose que l’on pense avoir fait

Comme les théories cognitives des émotions l’affirment, la tristesse qu’on éprouve est souvent provoquée par des pensées irrationnelles concernant certaines situations.
Lorsqu’un individu pense avoir fait quelque chose de mal, il peut ressentir un sentiment de culpabilité comme s’il l’avait vraiment fait.

Une source cognitive assez typique du sentiment de culpabilité est la pensée que l’on peut porter malheur aux personnes en pensant à elles de manière négative ou douloureuse. On peut avoir souhaité quelque chose de mal à quelqu’un, par exemple à un rival amoureux.

Si cela se réalise vraiment, la personne peut se sentir coupable. Il s’agit d’une pensée absurde, mais il est difficile de s’en débarrasser complètement.

La mémoire humaine concernant les événements passés n’est pas parfaite. Il se peut que la personne n’ait rien fait de mal mais qu’elle ait un souvenir erroné, en particulier lorsque la situation implique des sentiments importants. Par exemple, dans une enquête de police, les suspects peuvent avoir de faux souvenirs car ils peuvent être convaincus, de façon erronée, qu’ils étaient sur la scène du crime et même qu’ils ont commis l’action.

Avant de commencer à s’accuser soi-même du crime, il faut être sûr que cela se soit vraiment passé.

Quatrième cause : le sentiment de culpabilité quand on n’a pas fait suffisamment d’efforts pour aider quelqu’un

Il se peut qu’un individu ait un ami gravement malade ou qu’il soit en train de s’occuper d’un parent malade. L’individu essaie généralement de consacrer beaucoup de son temps libre à l’aider, mais peut commencer à avoir d’autres obligations.

Parfois, un enfant malade demande à sa mère de ne pas l’abandonner pour aller au travail, mais elle ne peut pas le faire.

Beaucoup de mères ont un sentiment de culpabilité maternel envers leurs enfants car elles ne leur consacrent pas assez de temps ou car elles ne peuvent pas à cause de leur travail.

Le sentiment de culpabilité à cause de la mort des parents âgés peut également provoquer une dépression et un vide énorme.
L’enfant pense qu’il aurait dû faire quelque chose pour éviter la perte.

Pour compenser le sentiment de culpabilité, l’individu consacre au malade des jours et des semaines de son temps libres, mais encore une fois il ne peut plus continuer.
Il commence ainsi à développer un sentiment de culpabilité et il essaie désespérément de trouver une manière d’aider les autres, malgré ses engagements.

Les psychologues utilisent l’expression « fatigue de compassion » pour indiquer cette sensation d’épuisement. Bien que cette expression soit généralement utilisée pour décrire les professionnels de santé, elle peut également se développer chez les personnes qui offrent leur aide aux autres lorsqu’ils en ont besoin. Ces personnes ont un sentiment continu de culpabilité avec lequel elles doivent vivre. En plus de l’épuisement émotionnel due à la situation, les personnes ressentent un sentiment de culpabilité parce qu’elles penses qu’elles devraient faire beaucoup plus. L’individu peut choisir de continuer ou d’arrêter de faire des sacrifices pour les autres. Il est toutefois important de distinguer le désir d’aider du sentiment de culpabilité qui peut devenir oppressant. Lorsque la personne continue d’agir en voulant réduire le sentiment de culpabilité, elle peut provoquer un autre épuisement qui rend moins efficace les traitements.

Le sentiment de culpabilité peut parfois devenir pathologique, obsessif et il peut provoquer une névrose chez la personne malade.

Le traitement pour dépasser ce moment est la psychothérapie et l’extériorisation de la douleur en parlant avec des amis, de la famille, ou éventuellement avec des représentants religieux comme les prêtres.

Cinquième cause : le sentiment de culpabilité du survivant

Le sentiment de culpabilité du survivant est connu des professionnels de santé travaillant avec les vétérans de guerre, qui sont survécus, alors que leurs camarades sont morts. Ce type de sentiment de culpabilité se produit également quand les individus perdent des membres de leur famille, des amis ou des voisins après une catastrophe, alors qu’ils sont indemnes ou du moins vivants.

Le sentiment de culpabilité du survivant caractérise également les personnes qui pensent avoir une vie meilleure que leurs parents ou amis.

Par exemple, les étudiants qui peuvent aller à l’université en premier dans leur famille éprouvent souvent des sentiments contradictoires quand ils obtiennent d’excellents résultats à l’école. Ils veulent continuer à réussir (et leur famille le veut également), mais d’un autre côté, ils se sentent coupables d’avoir une opportunité que leurs parents ou leurs frères et sœur n’ont pas eu.

Pour « protéger » les membres de la famille, ils peuvent avoir des comportements autodestructeurs qui provoquent une baisse de la performance scolaire.

En toute logique, la famille devrait désirer le succès des enfants. Mais ici, c’est l’étudiant lui-même qui démonte cette logique à cause de son sentiment de culpabilité du survivant.
La seule manière de résoudre ce type de sentiment de culpabilité est d’expliquer la fierté et le bonheur de la famille pour les bons résultats qu’il a obtenu.

Il existe également un sentiment de culpabilité inconscient ou sans raison, où les causes sont irrationnelles.

Traitement et remèdes naturels pour le sentiment de culpabilité

On conseille de parler avec un psychologue lorsque le sentiment de culpabilité interfère avec la vie quotidienne.

Parmi les fleurs de Bach, le pin est le plus indiqué chez la personne qui se sent inadaptée ou qui ne s’accepte pas.

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