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Santé

Traitement du cancer des ovaires, hormonal et chirurgical, stade 4

Les options de traitement incluent l’intervention chirurgicale, la chimiothérapie et parfois la radiothérapie.

Dans tous les cas, le traitement recommandé dépend de divers facteurs tels que le stade et le grade de la tumeur  ainsi que de l’état de santé général.

Un spécialiste connait les avantages et les inconvénients, les chances de réussite, les effets secondaires possibles et les détails sur les diverses options de traitement selon le type et le stade de la tumeur.

Il est également important de discuter avec un spécialiste de la finalité du traitement. Par exemple :

Dans certains cas, le traitement vise à traiter le cancer des ovaires. Les médecins ont tendance à utiliser la parole rémission plutôt que guérison. La rémission signifie qu’il n’existe aucun signe de cancer après le traitement.

Toutefois, dans certains cas, la récidive tumorale survient des mois, voire des années plus tard. C’est pourquoi les médecins sont parfois réticents à utiliser le mot guérison. Dans certains cas, le traitement vise à contrôler le cancer. Si une cure n’est pas efficace, le traitement peut néanmoins limiter la multiplication ou la propagation du cancer et en ralentir la progression.

Cela peut permettre d’éliminer les symptômes pendant un certain temps.

Dans certains cas, le traitement vise à soulager les symptômes. Par exemple, si la tumeur est au stade avancé, on peut effectuer un traitement à base d’analgésiques ou d’autres médicaments pour soulager la douleur et les autres symptômes.
Certains traitements peuvent être administrés pour réduire la taille du cancer ; de cette façon on arrive à soulager certains symptômes tels que la douleur aux ovaires.

Intervention chirurgicale

Une opération est recommandée dans la plupart des cas. Si la tumeur est à un stade très précoce (uniquement limitée à l’ovaire et non diffusée), le seul traitement nécessaire peut être une intervention chirurgicale pour enlever l’ovaire affecté et la trompe de Fallope associée. Toutefois, dans de nombreux cas, le cancer s’est déjà propagé dans les structures avoisinantes ou s’est difusé. Par conséquent, une plus vaste intervention chirurgicale est souvent nécessaire.

Il peut s’agir par exemple d’enlever l’ovaire affecté, mais aussi l’utérus, l’autre ovaire et les zones touchées du bas-ventre.

Au cours de l’opération, le chirurgien peut prélever une partie du tissu pour une biopsie des structures abdominales et des structures de la paroi de l’abdomen, par exemple le diaphragme ou les ganglions lymphatiques.

Les échantillons sont examinés au microscope pour voir si toutes les cellules cancéreuses se sont propagées à ces structures. Cela permet de déterminer le stade précis de la tumeur et aide à décider les éventuels traitements supplémentaires à appliquer.

Chimiothérapie

La chimiothérapie est le traitement du cancer qui utilise des médicaments anticancéreux pour tuer les cellules cancéreuses ou pour empêcher leur multiplication et leur croissance. Dans la plupart des cas, les cellules prélevées pendant l’intervention chirurgicale ou pour la biopsie sont analysées au microscope pour vérifier le risque de récidive du cancer. Si le risque est élevé, on fait une chimiothérapie.

Parfois, la chimiothérapie est appliquée avant l’intervention chirurgicale pour réduire la taille de la tumeur.

Cela peut faciliter l’intervention chirurgicale et augmenter les possibilités de réussite. Une seconde opération est parfois recommandée après un cycle de chimiothérapie.

Il s’agit d’inspecter l’intérieur de l’abdomen et d’évaluer les effets de la chimiothérapie et de supprimer le tissu cancéreux qui n’a pas été supprimé lors de la première opération mais qui a diminué après la chimiothérapie.

Les médicaments de chimiothérapie tuent les cellules cancéreuses mais endommagent aussi certaines cellules normales. Par conséquent, les médecins devraient être prudents et éviter ou minimiser les effets secondaires qui dépendent du type de médicament, de la dose et de la durée du traitement.
Les effets secondaires temporaires les plus fréquents comprennent :

La chimiothérapie peut endommager la production des cellules sanguines dans la moelle osseuse, les patientes peuvent donc avoir de faibles niveaux de cellules sanguines.
Cela peut conduire à :

La plupart des effets secondaires disparaissent lorsque le traitement est interrompu. Les cheveux repoussent à nouveau dès la fin du traitement, bien qu’ils puissent apparaître différents. Il existe des remèdes pour un grand nombre d’effets secondaires temporaires de la chimiothérapie.

Par exemple, certains médicaments très performants peuvent être administrés pour prévenir et traiter la nausée et les vomissements.

Radiothérapie

La radiothérapie est un traitement qui utilise des faisceaux à haute énergie de radiations qui se concentrent sur les tissus cancéreux. Ce processus permet de détruire ou d’arrêter la multiplication des cellules cancéreuses. La radiothérapie n’est pas souvent utilisée pour le cancer de l’ovaire. Parfois, elle est utilisée après une intervention chirurgicale pour tuer les cellules cancéreuses résiduelles.

La radiothérapie peut également être utilisée pour réduire des tumeurs secondaires qui se développent dans d’autres parties du corps et provoquent des douleurs ou d’autres symptômes.

Traitement du cancer des ovaires

Le traitement du cancer des ovaires dépend du stade de la maladie et de l’étendue ou de la propagation du cancer à d’autres parties du corps. C’est le chirurgien (gynécologue ou oncologue) qui détermine le stade du cancer durant la suppression d’un cancer des ovaires.

Au cours de l’opération, le chirurgien prélève de petits morceaux de tissu (biopsie) de diverses zones de la cavité abdominale.

Au cours de cette procédure, selon le stade de la tumeur, le chirurgien peut enlever seulement l’ovaire et la trompe de Fallope ou alors enlever les deux ovaires, les trompes de Fallope et l’utérus.
En outre, le chirurgien tente de supprimer le plus de cellules cancéreuses possible.

Le cancer de l’ovaire se développe de façon suivante :

  1. Premier stade
    Le cancer est limité au niveau d’un ou des deux ovaires.
  2. Le cancer est en phase II si un ou les deux ovaires sont concernés et s’il s’est propagé au niveau de l’utérus et/ou des trompes de Fallope ou d’autres endroits de la zone pelvienne.
  3. Le cancer est de stade III lorsque l’un ou les deux ovaires sont concernés et s’il s’est propagé aux ganglions lymphatiques ou autres zones à l’extérieur du bassin, mais se trouve encore dans la cavité abdominale, au niveau de la surface externe du foie ou de l’intestin.
  4. Le cancer est de stade IV si l’un ou les deux ovaires sont concernés et s’il s’est propagé hors de l’abdomen ou bien s’il s’est propagé à l’intérieur du foie.

Options de traitement basé sur le niveau d’avancement du stade de la maladie

Le traitement du cancer de l’ovaire dépend du stade de la maladie, du type histologique des cellules, de l’âge et de l’état de santé général de la patiente.
Le type histologique des cellules et l’étendue de la maladie reposent sur les biopsies effectuées par l’oncologue à travers une intervention chirurgicale (détermination des différents stades) et déterminées par le pathologiste qui analyse les tissus à l’aide d’un microscope.

Traitement du cancer épithélial de l’ovaire

La phase I
En règle générale, dans le premier stade du cancer de l’ovaire, le chirurgien effectue une hystérectomie abdominale totale, l’ablation des deux ovaires et des trompes de Fallope, l’omentectomie, la biopsie des ganglions lymphatiques et d’autres tissus dans le bassin et l’abdomen. Les jeunes femmes dont la maladie est limitée à un ovaire sont souvent traitées avec une salpingo-ovariectomie unilatérale (enlever l’ovaire affecté et la trompe de Fallope) sans intervention d’hystérectomie et sans enlever l’ovaire non affecté. En outre, cette opération est accompagnée d’une omentectomie et de toute autre intervention chirurgicale nécessaire.

Selon l’interprétation par le pathologiste du tissu prélevé, aucune autre intervention n’est nécessaire si :

  • la tumeur est de grade très bas,
  • la tumeur est de grade élevé mais la patiente peut recevoir un traitement de polychimiothérapie.

Phase II
Le traitement est presque toujours hystérectomie et salpingo-ovariectomie bilatérale ainsi que l’élimination de toutes les parties de la tumeur maligne qui peuvent être enlevées. En outre, on effectue également l’analyse des ganglions lymphatiques et d’autres tissus dans le bassin et l’abdomen qui pourraient être cancéreux.

Après l’intervention chirurgicale, le traitement peut consister de polychimiothérapie avec ou sans radiothérapie.

Phase III
Le traitement est le même que celui du stade II en ce qui concerne le cancer ovarien.
Suite à l’intervention chirurgicale, la patiente peut recevoir une polychimiothérapie suivie éventuellement par d’autres interventions chirurgicales additionnelles pour localiser et éliminer tout résidu du cancer.

Phase IV
Le traitement prévoit généralement une opération chirurgicale pour enlever le plus de tissu malin possible, suivie d’une polychimiothérapie.

Quel est le pronostic ?

Il existe de bonnes probabilités de guérison si le cancer des ovaires est diagnostiqué et traité lorsque la maladie est à un stade précoce (limitée à l’ovaire et pas encore propagée). Malheureusement, la plupart des tumeurs ovariennes ne sont pas diagnostiquées à un stade précoce. Cela s’explique par le fait que, bien souvent, les symptômes ne se manifestent que lorsque le cancer est suffisamment gros ou s’est propagé. Dans ce cas, le traitement est moins efficace mais toujours possible.

En général, plus le cancer se trouve à un stade élevé, plus le pronostic sera pessimiste. Bien qu’il n’y ait pas de remède définitif, le traitement peut ralentir la progression du cancer.

La survie cinq ans après le stade I est d’environ 85 % ; mais en stade 3 et 4, la survie est d’environ 30/40 %.

Le traitement du cancer est en constante évolution, les informations sur le pronostic sont donc de nature générale ; en outre, certaines études scientifiques sur les nouveaux traitements expérimentaux ne sont encore qu’en phase d’élaboration.
Le spécialiste qui suit la patiente personnellement peut fournir des informations plus précises sur le pronostic ; en particulier, il peut expliquer comment le cancer pourra répondre au traitement en se basant sur le stade de la maladie.

Dépistage du cancer de l’ovaire

De nombreuses études ont été menées afin de déterminer si les tumeurs ovariennes peuvent être détectées tôt et si elles peuvent être traitées plus efficacement. C’est ce qu’on appelle dépistage. Les premiers résultats d’un test dans lequel on effectue le dépistage chez les femmes en période postménopause montrent des résultats encourageants. Lors de cette procédure, les femmes ont fait l’objet d’un dépistage avec des analyses de sang à la recherche d’une protéine appelée CA125 ou encore avec une échographie vaginale.

Jusqu’à présent, les résultats ont montré que les deux tests de dépistage ont permis de détecter le cancer de l’ovaire à un stade précoce.

Cependant, le test de la CA125 est légèrement plus précis. Ce processus est encore en cours et il faudra certainement encore du temps avant que ces tests ne soient reconnus et attestés pour une utilisation dans un programme de dépistage national.
Les femmes qui présentent un risque accru de cancer des ovaires devraient en parler à leur médecin traitant pour se soumettre à un test de dépistage.

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